Lyria Sandman
Messages : 100 Date d'inscription : 19/12/2013
Carte Etudiant Statut sur le forum: Libre pour un Rp Don: Télékinésie Nombre de points: 57
| Sujet: Lyria Sandman - "Toute rose a ses épines." Ven 20 Déc - 2:12 | |
| Lyria Sandman
- I COULD BE FAKE, I COULD BE STUPID YOU KNOW I COULD BE JUST LIKE YOU - |
It's about you.
NOM: Lyria Sandman SURNOMS: Princess, la peste... AGE: 17 ans GENRE: Feminin
NATIONALITE: Britanique GROUPE: Crépuscule ou Aube. ANNEE: 6ème Année (anciennement à Synchronicity)
| Misayas.
DON: TELEKINESIE Le pouvoir de Lyria est des plus basiques. Il s’agit de faire se déplacer des objets par la simple force de son esprit.
Cependant, une utilisation trop poussée de son don lui entraine d’horrible migraine qui la cloue au lit pendant des heures et empire son mauvais caractères. Son seul recourt est de s’isoler de toute agression extérieur et elle finit la majorité du temps la tête à demi-immergé dans une pièce sombre afin de se couper de toute stimuli visuel ou auditif.
MAITRISE: Bien sûr, elle ne vous fera pas voler un 35 tonnes au dessus de la tête ou ne vous enverra pas valser à 20m en éternuant. Néanmoins, lorsque ses émotions deviennent chaotiques, son pouvoir échappe à son contrôle et a tendance à se montrer plutôt destructeur. Avec ses quelques mois d’étude à Synchronicity, elle a apprit à contrôler un minimum son don et arrive à le canaliser avec des gestes de main pour déplacer des objets inanimés de poids moyen et influer légèrement sur les mouvements des êtres vivants. Lorsqu’elle perd le contrôle de son pouvoir, la puissance de celui-ci croit de façon exponentielle à l’intensité de ses émotions. Plus elle s’énervera de ne rien contrôler, plus le contrôle lui échappera pour l’enferrer dans un cercle vicieux sans fin. L’épuisement est souvent la seule chose qui calme ses pertes de contrôle pour le moment.
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About you.
Lyria. Il y a tant de chose à dire. Toutes inutiles, plus superficielles les unes que les autres.
Elle fait partie de ses gens qu’il ne faut pas juger au premier coup d’œil mais qui le sont constamment. Ses tenues extravagantes, son apparence physique peu commune, font d’elle depuis l’enfance, une sorte de bête de foire que l’on montre du doigt. Evitant les autres, elle peut paraître marginale, renfermée, certains la dise dépressive. Mais au fond, peu de personnes savent ce qui se passe réellement derrière ses grands yeux.
Si seulement ils savaient. S’ils avaient la moindre idée des pensées malignes et machiavéliques qui tournaient et s'élaboraient dans son esprit. Parce que Lyria, derrière son attitude asociale, est une vraie teigne. Elle ne cherchera pas à se lier ni pour autant fuir les autres, elle aura par contre tendance à se montrer cassante et méfiante envers toute personne qui tentera de le faire. Elle n’a pas la moindre confiance en autrui et rien ne lui a apprit à changer son avis là-dessus. Les gens sont lâches, opportunistes et mesquin. C’est, à son sens, le propre de l’Homme d’être ainsi. Du coup, il ne sera pas vraiment étonnant que les autres lui attribut un caractère difficile. Sale gosse, elle manipule les mots avec talent et c’est d’ailleurs sa seule et unique arme face à l’adversité. Bien qu’elle ait des tendances véhémentes, elle n’ira jamais jusqu’à se battre au poing d’elle-même, simplement parce qu’elle est parfaitement consciente de sa constitution faible du à ses problèmes respiratoires et de son manque de force physique.
Un mystère attirant et en même temps inquiétant, semble planer sans cesse au dessus d’elle et de ses humeurs changeantes. Si à une minute donnée, elle sera encline à répondre à vos question et à suivre un semblant de conversation, rien ne vous préserve qu’à la minutes d’après elle refuse de vous répondre ou même de vous adresser un regard. Parlant généralement de fait, d’observation et de déduction, ce n’est que très rarement, voir pour ainsi dire jamais, pour parler d’elle qu’elle ouvrira la bouche. Mais ne vous méprenez, elle sait parfaitement parler pour ne rien dire, mais elle préférera le sarcasme à cette perte de temps inutile qu’est, à son avis, une conversation avec une autre personne. Car, en effet, elle est surtout une vraie langue de vipère.
Tout ceci représente la base de son caractère, celle qu’elle était avant de rentrer à Synchronicity et celle qu'elle a été au sein de cette école. Et puis, il y eu cet attentat. Comme pour beaucoup, quelque chose se brisa tout au fond de la jeune fille. Mais loin de pleurer les morts, c’est son arrogance qui pallia. Elle était une survivante. Et ce coté de sa personnalité qui avait été toujours plutôt tenu, s’exacerba. Elle était devenu plus hargneuse, plus acerbe. Elle ne montrait pas la moindre once de compassion envers son prochain, comme pour compenser. Compenser cette peur constante qu’elle avait à chaque fois qu’une porte claquait. Pour compenser les nuits sans sommeil ou agitées de cauchemars qui la réveillait en de dévastateur sursaut de panique.
Elle refusa encore plus d’avoir le moindre lien avec qui que se soit, bien plus consciente que n’importe qui de la précarité d’une vie, préférant se préserver de la perte de quelqu’un qui serait devenu trop important pour elle. Et pourtant, elle n’est pas infaillible, personne ne l’est. Tout le problème, c’est que cette incertitude entrainera une perte d’un équilibre qu’elle maitrisait parfaitement jusqu’à maintenant, lui faisant faire des faux pas qu’elle n’aurait jamais fais avant. Doucement mais surement, elle sombre, sans même sans rendre compte, sa carapace d’orgueil et d’indifférence se fissurant tandis qu’elle tente d’effacer une douleur rarement physique à grand coup de cachet qui ont finit par faire partis des faiblesses qu’elle entretient tout en les cachant à la face du monde. Tout au fond d’elle, une partie de sa personne hurle à l’aide pour qu’on la sauve mais il y a très peu de chance qu’elle se laisse secourir. Pour autant, ca n’est pas une raison de ne pas essayer parce que sinon, elle finira sans le moindre doute par se détruire toute seule, simplement par fierté.
| About your story.
Jetée dehors par sa mère, Clara Sandman compris rapidement que pour survivre dans la rue lorsqu'on était une jeune fille de 16ans, les solutions n'étaient pas nombreuses. C'est ainsi qu'elle se retrouva dans le milieu infernal de la prostitution. Dans ce genre de milieu, on se dit sans cesse que ce n'est qu'une transition, qu'en fermant les yeux très fort tout s'évanouira dans un avenir ensoleillé. Mais la réalité est bien plus dure. Fille de la nuit, elle ne put sortir de ce milieu même si ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Les jours, les semaines passaient, les hommes se succédaient, risques du métier, elle contracta une maladie bien mal connue en ces temps d’insécurité sanitaire : la syphilis. Mais cela ne l'empêcha pas de tomber en enceinte, et c'est ici que commence véritablement notre histoire.
Clara Sandman, prostitué de métier depuis bientôt deux ans allait enfin connaître le plaisir d'être mère. Mais était-ce réellement une bonne chose...? La maladie lui rongeait la santé chaque jour un peu plus, s'attaquant à sa raison laissant le pas à une folie symptomatique. Neuf mois passèrent, elle accoucha d'une ravissante petite fille aux cheveux d’une couleur bien singulière mais dont elle ne se formalisa pas, du peu de lucidité qu’il lui restait. Elle la baptisa Lyria. Mais ce milieu était-il vraiment adapté pour élever une enfant ? En serait-elle seulement capable ? Les cris naturels de la petite la rendait encore plus folle qu’elle ne l’était déjà alors qu'elle n’était encore qu'à la première semaine de sa vie. Dans un éclair de lucidité qui se faisait rare à l'état avancé de son infection, elle décida de confier Lyria à sa sœur aînée qu'elle n'avait revue depuis des années. Confier est un bien grand mot en vérité. Clara se contenta d'envelopper sa fille dans un linge propre, chose qui se faisait rare pour elle, et de la déposer sur le perron de la maison de sa sœur avec pour seul accompagnement, un petit mot :
" Elle s'appelle Lyria, je t'en prie prend soin d'elle mieux que je ne le pourrais. Clara "
Elle disparut, et plus personne n'entendit parler de Clara Sandman. Est-elle morte ? En vie ? Nul ne le sut réellement et personne ne chercha à le savoir. Mais penchons sur ce qui nous intéresse réellement : Lyria.
Recueillis par sa tante et son mari qui avait toujours voulu d'un enfant sans y parvenir, elle grandit de manière normale et entourée. Mais, tout le monde connaît le monde cruel des enfants, et être différent n'est jamais facile. Elevée par sa tante et victime d’une forme rarissime d’albinisme selon les médecins sans compter ses crises récurrentes hyperventilation, Lyria avait tout pour être le point de convergence des moqueries et des remarques désobligeantes. Mais elle n'y prêta jamais réellement attention, pendant longtemps, ses institutrices crurent même qu'elle avait un retard mentale du à l'absence de réaction face aux brimades qu'elle subissait. Mais loin d'être handicapé dans sa manière de raisonnée, elle était au contraire d'une vivacité et d'une intelligence étonnante. Gravissant tranquillement les barreaux de l'échelle scolaire, elle ne semblait se passionner pour rien à l'exception de la musique et de l'écriture. Jouissant d'une imagination qui ne connaissait pas de limite, elle s'enfermait dans ces mondes et histoires, restant en marge du monde réel. Avec l'âge, elle acquit une envie de se démarquer, de ne plus faire parti de cette masse homogène qui l'indisposait. Ce désir se fit ressentir dans son style vestimentaire. Elle avait déjà des cheveux qu’une couleur peu commune et elle finit par concevoir ses tenues elle même, à l'aide de chute de tissu et vieux vêtements. Ce fut ce qui sonna le glas des essais de rapprochement de ses parents adoptifs.
Ces derniers avaient eu, quelques années après avoir recueillis Lyria, une fille naturelle qui se prit immédiatement d'affection pour sa "grande soeur". Mais Lyria n'était pas dupe et elle savait parfaitement se qui se cachait derrière l'éblouissement des sourires éclatants de sa tante. Elle avait découvert il y a bien longtemps, de manière purement hasardeuse, le fond de la pensée de sa tante. Au détour d'un couloir, cachée l'obscurité, elle avait surpris une conversation " d'adulte " comme ils se plaisaient à appelé ses discutions à voix basse :
" Elle a du attraper la tare de sa mère. Moi je te le dis George, cette enfant n'est pas normale "
Sans qu'elle le sache, la langue de vipère venait de rompre tout espoir de négociation avec Lyria.
Et maintenant ? Maintenant, Lyria aura 16 ans dans un mois. Elle n'est pas une élève modèle, bien au contraire. Vous la trouverez sans mal dormant sur la table au fond, près de la fenêtre, à coté du radiateur. Lassée de ses discours qui se veulent éducatifs, elle ne fréquent un établissement scolaire que pour la forme. Sa vrai vie, elle ne commence que lorsque le soleil décline et que l’obscurité prend le pas sur la lumière. Voilà déjà deux ans qu'elle travaille dans une petite superette de nuit. Notre oiseau de nuit quitte le nid au crépuscule, marchant lentement vers un lieu éclairé. Pourquoi travailler si jeune me direz-vous ? Simplement parce que Lyria revendique ainsi de manière muette, son indépendance.
Un matin, elle trouva une lettre sur le pas de la porte. Une lettre bien étrange à propos d’une école. Et bien au moins, sa tante et son oncle aurait une bonne raison de se débarrasser d’elle à présent.
Une nouvelle vie commença pour elle dans cette nouvelle école. Synchronicity. Visiblement, c’était un établissement spécial qui regroupait des gens particuliers. Des gens possédant un don. Sa réaction face à cette déclaration fut d’éclater de rire, d’un rire cristallin et moqueur à souhait. Et pourquoi pas une école de super héro pendant qu’ils y étaient ? Déclarant qu’ils avaient du se tromper d’adresse vu qu’elle n’avait pas le moindre don ou super pouvoir, elle s’apprêta à tourner les talons quand ils reprirent la parole pour lui expliquer. Son pouvoir était encore en sommeil. C’était assez rare mais il arrivait que certains dons ne se déclenchent pas seul au début de la puberté. C’était surréaliste. Et pourtant… Ils avaient raison. La télékinésie. Voilà quel était son don.
Dès lors, elle entreprit d’essayer de contrôler ce nouveau pouvoir. Ce fut bien plus dur qu’elle ne le croyait. Elle s’entraina dur, avant le lever du soleil, pendant que le sommeil la fuyait. Lyria avait toujours été un oiseau de nuit, dormant sur les tables de cours. Cette nouvelle école ne fit pas vraiment exception. Des amis, elle ne s’en fit pas vraiment non plus. Enfin, il y avait cette géante aux manières un peu trop déplacé. Elle semblait la voir comme le modèle parfait, une charmante poupée à habiller. Et Lyria s’était fait un plaisir de la remettre à sa place. Et pourtant, elle avait sourit, elle avait voulu être son amie. Peu lui importait. Qu’elle fasse ce qu’elle veut, c’était alors dit Lyria. Et puis, il y avait eu aussi Gabriel. Ce sale français prétentieux. Ce mangeur de grenouille. Lui, elle l’aurait volontiers balancé à travers une vitre. Pourtant, d’un point de vue physique, elle ne faisait clairement pas le poids. Niveau hargne verbale, l’un comme l’autre se valait bien même si ni l’un, ni l’autre ne l’aurait reconnu. Une certaine inimitié basée sur la provocation s’était bien vite installer et rien ne l’en délogerait pour le moment. Ensuite, elle avait du supporter l’un de ses abruti de Springties. Lyria n’avait même pas pris la peine de retenir son prénom, juste la couleur singulière de ses cheveux qui avait, durant un bref instant, adoucis tes paroles cinglantes quand bien même cette coloration n'était pas naturelle comme pouvait l'être celle de tes cheveux. Ni… kos ? Quelque chose dans ce gout là. Elle lui reconnaissait au moins le mérite de ne pas lui avoir fait perdre patience au point de finir pendu au bout d’une corde de piano ou de guitare.
Les jours avaient tranquillement coulé sans trop en donner l’air. L’hiver arrivait, la fin du trimestre et les fêtes de fin d’année avec lui. Et il y eu ce jour.
Elle n’avait pas comprit ce qu’il se passait. Un bruit assourdissant avait fait vibrer la pièce où elle se trouvait alors, du sol au plafond et l’instant d’après, c’était l’enfer. Les élèves courraient dans tout les sens, piétinant ceux qui tombaient au sol, les dons les plus utiles se manifestaient pour tenter de sauver ce et ceux qui pouvaient l’être. L’ensemble du bâtiment semblait s’effondrer sur lui-même. Toussant à cause de la poussière, Lyria fut projetée dans une crevasse par le souffle d’une poutre qui s’était effondrée, manquant de peu de l'aplatir. Par chance, son don se déclencha de lui-même, dans un reflex de survie, la protégeant de ce qui l’avait suivit dans sa chute. Alors que tout s’effondrait autour d’elle, Lyria n'avait même pas remarqué la cloche protectrice qui repoussait loin d’elle le moindre débris étant donné qu’elle était bien trop occupée à se protéger de ses bras dans un geste purement reflex, les paupières serrées. Finalement, les écroulements avait finit par s’arrêter, la laissant dans l’obscurité la plus total. Ensevelie vivante. Elle avait du tomber à un niveau inférieur, dans une poche précaire. Sa respiration difficile à cause de l’air saturé en poussière, elle s'était alors assise dans un coin et avait attendu. Il n'y avait eu plus que ça à faire, attendre qu’ils fouillent les décombres pour retrouver les survivants ou les corps. Lyria ne su jamais vraiment combien de temps elle était restée dans sa prison de pierre, son cachot à l’odeur de mort. A vrai dire, elle prétend ne rien se souvenir de rien après sa chute ou avant sa perte de connaissance. Lorsqu’elle reprit ses esprits, elle était à l’hôpital, physiquement indemne. Mise à part une déshydratation avancée, elle n’avait que de très légères écorchures. Et pourtant, cette odeur la hantait, ce bruit, les corps, la panique…
Elle eu le droit de sortir à la fin du mois de février, signant une sorte de décharge à la place de sa tante qui était encore sa tutrice légale et contre les avis des médecins. Lyria n’avait même pas vu les mois passés, elle avait pourtant l’impression que c’était hier qu’elle se promenait dans les couloirs de Synchronicity. Pourtant, elle ne supportait plus cet hôpital. Et là, on lui annonçait que suite à la destruction de l’école, les élèves qui en avait rechapé, serait envoyé en Allemagne, dans une école nommé Virtus Insania. Tout un programme avec un nom pareil, se dit-elle.
Elle n’avait pas eu complètement. Cette école était en réalité une prison qui s’ignorait. Une prison remplie d’abrutis et d’écervelés qui ne semblaient que très modérément content d’accueillir les survivants de l’école Russe. Ils pouvaient être certains d’une chose, ce sentiment était clairement partager. Qui aurait été reconnaissant d’être entasser comme du bétail dans une salle convertis en dortoir collectif ? Surement pas Lyria en tout cas. Il fallait avouer que l’attentat l’avait épargné d’un point de vue physique mais elle n’en était pas sortie indemne. Crise de panique, insomnie, don qui échappait parfois à son contrôle, migraine qu’elle assommait à coup d’automédication bien trop fréquente… Ce n’était qu’un maigre contre coup de ces événements.
Contrairement à aux restes de ces camarades dont les liens s’étaient retrouver renforcé par leur statut de rescapé, Lyria n’avait pas eu l’impression d’être chanceuse et, cette culpabilité inavouée d’être encore en vie se traduisait par un arrogance et une cruauté qui avait alors atteint un paroxysme. Elle s’était moquée de la piètre situation dans laquelle se retrouvait le grand St Andrez, idiot de blond à roulette désormais piégé dans un fauteuil, vingt centimètre plus bas qu’elle. Elle avait feulé son agacement de voir certains se lamenter sur la disparition de leur camarades, amis, amours… Cette grande girafe qui la prenait pour une poupée à habiller et se prétendait son amie y était visiblement resté, elle n’en faisait pas tout une histoire, au contraire même, elle ne se gênait pas pour exprimer son soulagement.
Dans cette école, il ne lui fallut pas longtemps avant de se forger la réputation qu’elle se plaisait à entretenir. Il y avait quelques inconscient, rapidement échaudé, qui s’était risqué à l’approcher, il y avait aussi d’ancien masochiste comme cette fille aux cheveux verts mais rien ne semblait la décourager celle là, alors Lyria avait laissé tomber. Les uns après les autres, elle avait écrasé l’amour propre, le courage et la fierté de ceux qui l’avait approché, sans la moindre once de remord, se sentant plus vivante que jamais. Bien sûr, certain était plus têtu que certain, une personne en particulier. Un élève de l’école allemande. Andersen. Ni ami, ni ennemi, il avait réussis à se faire une place particulière dans son entourage avant même qu’elle ne s’en rende compte, jouant d’un jeu dangereux sur une corde raide, dans un quotidien qui ne changeait pas vraiment.
Puis, il y eu ce séjour en France. Un pays que Lyria avait toujours détesté, sans trop de raison, dans un racisme purement britannique que beaucoup nieront exister mais qui reste présent (et justifié par leur passé commun aux yeux de la demoiselle). Séjour désagréable par sa destination, son déroulement et, surtout, sa conclusion. Alors que la plupart des élèves ne parlaient que des amis qu’ils s’étaient fait, de la beauté du château de Clever Cross et de cette merveilleuse soirée de bal, Lyria, elle en gardait un gout amer. Le gout d’une collocation avec une hystérique qui n’avait pas excédé vingt minutes, la forçant à dormir à la dérobée là où elle trouvait un endroit tranquille. Et le clou avait été cette soirée de bal qui avait presque bien commencé pour finalement n’être qu’un fiasco monumentale et se terminer sur un black out. Un black out que tout le monde n’avait pas vécu comme elle. Alors que tous les élèves parlaient de feu d’artifice, la demoiselle n’avait que de vague flash obscur, le souvenir d’une voix étrange et un sentiment de malaise qui lui donnait la nausée.
Le retour à la monotonie des journées à Virtus sembla être presque un soulagement pour Lyria, jusqu’à ce que, sans le moindre signe annonciateur, des événements sans le moindre sens se produisent. Des changements de corps le temps d’une journée, un séjour improvisé des élèves de Clever dans ce château rustique… Et pour finir, comme l’écho d’un mauvais souvenir, le directeur finit par annoncer que l’école française avait subit le même sort que Synchronocity. L’anglaise n’allait surement pas pleurer ce château Disney ridicule et elle estimait que les élèves de la dites école n’avaient franchement pas à se plaindre : eux au moins n’avait pas vécue l’explosion de leur locaux.
Mais c’est à ce moment que les choses se gâtèrent le plus pour elle. Dans l’optique de se décider sur l’attitude à adopter pour l’avenir, les trois directeurs avaient décidé de renvoyer les élèves chez eux pour deux semaines au moins, afin de pouvoir organiser l’avenir de l’enseignement et la protection de tous les jeunes misayas européens. La plupart des jeunes étaient ravis de pouvoir rentrer chez eux, bouleversés qu’ils étaient par les récents événements mais pour Lyria, ca n’était pas du tout une bonne nouvelle que cette décision, tout simplement parce que depuis l’incident à Synchronicity, elle avait compris que sa tante refuserait d’avoir « un monstre comme elle sous son toit ». Dans l’absolu, Lyria se moquait complètement de cette femme égoïste et misérable mais dans le cas présent, elle se retrouvait face à un problème que son orgueil ne pouvait pas le moins du monde réglé.
Bien sûr, l’école avait prévu de s’occuper des élèves qui n’auraient nulle part où aller mais l’idée de montrer à la face du monde une image si misérable d’elle était tout simplement inacceptable. Elle fit donc ce qui était le plus naturel pour elle : elle continua sa plus grande illusion. Elle feint de partir après la plèbe, comme si elle valait mieux que ça. Pour finir par se retrouver seule et éviter le moindre contact avec qui que se soit pendant la transition…. Juste le temps d’intégrer cette nouvelle école Suisse.
Au moins, elle n’aurait pas à supporter une école française. C’était toujours ça de prix à ses yeux.
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אּ Lyria n’aime pas qu’on lui dise qu’elle est petite (d’ailleurs, ce sont tous les autres qui sont trop grands). אּ Lyria méprise les français mais sait parfaitement juré dans leur langue. אּ Lyria ne retient pas très bien les prénoms et donne des surnoms rarement élogieux. אּ Lyria ne dormait déjà pas beaucoup avant mais maintenant, c’est pire. Elle fait des cauchemars dévastateurs à cause de son don. אּ Lyria est intelligente mais n’en fait étalage qu’avec son talent particulier pour le sarcasme. אּ Lyria aime coudre, dessiner et chanter. אּ Lyria préfère regarder le soleil se coucher plutôt que l’aurore. אּ Lyria se trimballe avec un lecteur de musique qui ne lui appartient pas. אּ Lyria a pris l’habitude d’avoir quelque chose de rouge avec elle.
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PSEUDO: mugenjo
AGE: 100ans + ou -.
GENRE: Non-binaire.
| QUESTIONS & REMARQUES: Pardon de foutre de l'anglais partout quand je parle. Bad habit. :l
COMMENT ETES-VOUS ARRIVER ICI?: I was here since the begining uhuhuhuhuh
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