It's about you.

NOM: Aaron Vasilis
SURNOMS: Ron, Vas'...
AGE: 16 ans
GENRE: Masculin

NATIONALITE: Grecque
GROUPE: Crépuscule ou Aube.
ANNEE: 5ème Année
(première école de don)

Misayas.

DON: Meláni (μελάνι)
Il s'agit tout simplement du mot grec pour "encre". Il n'y a pas de meilleure façon de décrire son don, aussi inutile soit-il. Il est capable de produire de l'encre du bout de ses doigts et de la contrôler. Il peut donc d'écrire sur une feuille de papier en faisant glisser le bout de son index sur celle-ci. Il peut d'ailleurs utiliser son encre sur n'importe quel support: feuille, tissus, peau... Dans l'optique idéal d'un contrôle total de son don, il serait capable de moduler la couleur de l'encre et aussi de la contrôler sur le support sur laquelle il l'a pose du moment qu'il reste en contact avec (imaginer, dessiner un nuage et le nuage se déplace sur la feuille, se mets à pleuvoir pour faire une flaque en pied de page).

MAITRISE: Pour le moment, Aaron n’est capable que de produire différentes nuances du noir au blanc avec l’encre qu’il fait naitre sous ses doigts. Il est egalement capable « d’effacer » cette encre et uniquement celle-ci. Il n’a pas la moindre emprise sur les autres encres que celle que produit ses doigts. Actuellement, il ne se sert de son don que pour décorer des t-shirt, prendre des notes (c’est très récent) et faire des tatouages (pas toujours réussi mais il peut toujours recommencer). Pour ce qui est de l’impression sur la peau, il est pour le moment l’unique cobaye de cette technique.

About you.

Aaron est un garçon impulsif, énergique et plutôt obstiné. C'est une forte personnalité qui, sous des dehors de virilité, de brusquerie, d'autoritarisme ou de raideur, cache des trésors de sensibilité. On note chez lui un grand besoin d'action et de dépenses physiques : la mobilité et le changement font partie intégrante de sa vie. Chez lui, une tendance à la réflexion, à la pondération, au sens de l'organisation et à l'introversion s'oppose à une tendance primaire d'impulsivité, d'impatience. Déterminé, il ne fait jamais marche arrière quand il a pris une décision. Aaron fait preuve d’implication et de détermination dans tout ce qu’il entreprend. Il ne renonce pas facilement face aux obstacles et use de tous les moyens pour en venir à bout. Il déteste les imprévus et les évite au maximum.

Il engrange des émotions, des sentiments (d'où des rancunes tenaces) pour exploser d'un seul coup au moment où on s'y attend le moins. Il aura tendance à céder assez facilement à la provocation, s’emportant assez rapidement et entrainant la plupart du temps une réaction brusque. Il ne sera pas volontairement violent et regrettera d’ailleurs souvent ses emportements. En société, il peut être un bavard intarissable lorsque le sujet l'intéresse ou bien quasi muet dans le cas contraire. Modeste, Aaron évite de crier ses prouesses sur tous les toits. Cependant, il ne manque pas de montrer de quoi il est capable quand l’occasion se présente. Mais il est aussi courageux et honnête, il respecte les plus faibles et n’hésite pas à prendre leur défense.

En revanche il n’est pas fin psychologue et a parfois du mal à comprendre les réactions humaines, principalement féminines. Aaron ne voit pas toujours très bien ce qui se passe sous son nez. Si une femme cherche à le charmer, il vaut mieux qu’elle ne prenne pas trop de gants et qu’elle ne se montre pas timide. Une fois son attention captée, il peut être très romantique et affectueux.

About your story.

J'aimerais vous dire qu'Aaron a eu une vie extraordinaire, qu'il est le riche héritier d'une famille royale, qu'il a été bercé dans des draps de soies, qu'il a fait environ huit fois le tour du monde avant ses cinq ans. J'aimerais vous dire que c'est un génie des mathématiques, des sciences ou des lettres, qu'il a terminé le lycée à 12 ans pour finir par concourir avec succès pour le prix nobel. Je pourrais vous dire tout ça, mais ce serait un odieux mensonge.

Aaron est un garçon relativement banale avec une histoire qui ne défraye pas la chronique. Un père courtier en bourse et une mère comptable international. Une famille aisée et sans problème. Il est né aimé et bien portant dans la capitale Grecque. Il a toujours été un enfant plein de vie et turbulent. Grandissant dans un cadre sain et équilibré, il traversa les années de façon relativement normale même l'énergie qu'il avait à revendre lui valait très souvent de se bagarrer avec ses camarades, avec ou sans bonne raison. Mais pour le reste, il était un petit garçon normal, qui aimait faire du vélo, jouer au jeux vidéo et ramener les animaux errants qu'ils trouvaient dans la rue. Surtout les chats. Et d'ailleurs, il avait un don de persuasion assez impressionnant ce qui entraîna une population féline plutôt importante dans la maison où il vivait avec ses parents.

A l'âge de six ans, un événement majeur changea à jamais le cours de sa vie. Une heureuse nouvelle. Il allait avoir une petite soeur, Siera.
Sa première réaction à la vue de cette toute petite chose bruyante fut "ew" et pourtant, très rapidement, Aaron s'attacha à cette petite demoiselle qui affichait toujours un large sourire dès qu'elle le voyait. Le garçon bagarreur et turbulent devient alors un grand frère protecteur, canalisant son énergie dans la dure tache de s'occuper de SA petite soeur. Aller au parc, lire des histoires, lui apprendre à se défendre... Il ne lésinait pas sur les efforts et gare à celui ou celle qui aurait le malheur de la faire pleurer.

Continuant tranquillement de passer les saisons, c'est à l'âge de douze ans qu'il se rendit compte qu'il n'était pas comme les autres. Sous ses doigts, les feuilles blanches se tachaient d'encre, il avait des marques sur le corps qui ne disparaissaient que lorsqu'il frottait lui-même mais qu'aucun savon n'arrivait à effacer. Pourtant, lorsqu'il se coloriait le bras au feutre, il n'y avait clairement que le savon pour retirer ces marques. Sans comprendre la nature de ce phénomène, il commença par essayer de savoir si c'était normal et, face à l'évidence qu'il n'était pas normal, il commença par avoir peur et par essayer de le cacher, refusant d'en parler à ses parents ou à qui que se soit.

Pendant plusieurs mois, il prétexta une passion soudaine pour le vélo pour porter en permanence des gants, essayant d'empêcher ses doigts de tacher tout ce qu'il pouvait toucher. Mais il ne pouvait pas cacher les traces d'encres qu'il déposait à la maison quand, lassé de le voir porter sans cesse des gants, sa mère les lui confisquait. Comme un enfant pris en faute, il avoua ce qu'il cachait, tentant de rassurer ses parents en disant qu'il était sûrement un super héros ou quelque chose de cool comme ça. C'est ainsi que l'étrange faculté d'Aaron devient le secret des Vasilis.

Il fallut attendre sa quinzième année pour qu'ils comprennent ce qui arrivait à leur fils, qui avait au moins finit par apprendre à ne plus barbouiller d'encre tout ce qu'il pouvait toucher (et parfois, profiter des légers débordements pour 'tacher' de façon plus ou moins artistique ses t-shirts) sans avoir à porter de gant. Une lettre, un simple morceau de papier qui expliquait vaguement qu'il était spécial (no shit) et qu'on lui proposait de rejoindre une école spéciale, une école pour les gens comme lui. La première réaction de son père fut de refuser en bloc cette proposition. Non mais pour qui se prenaient-ils pour arriver avec trois ans de retard comme de grand sauveur avec la solution suprême à leur problème, qui consistait quand même à leur prendre leur fils la grande majorité de l'année dans un pays lointain. La décision fut sans appel, cette école allemande pouvait toujours rêver.

Aaron avait été partagé à cette nouvelle. Une partie de lui voulait apprendre, comprendre ce qu'il était mais l'idée de partir loin de chez lui, de ses parents et de Siera, l'effrayaient bien plus qu'il ne pouvait l'avouer. Un an plus tard, une seconde enveloppe, une réaction parentale similaire et pourtant cette fois...

" Je voudrais y aller. "

Siera accroché au cou d'Aaron qui la tenait dans ses bras, il avait osé le dire, regrettant déjà à moitié sa décision. Il voulait y aller, même si cet endroit inconnu avait quelque chose d'effrayant, même si l'idée de partir loin de sa Grèce natale l'était tout autant. Déposant sa soeur sur le sol, il rejoignit ses parents pour prendre la lettre et renouveler sa demande. Il voulait y aller.